Jour 2 – Jeudi 7 Mars 2019
Je ne me réveille qu’à 6h le lendemain matin, après plusieurs réveils au cours de la nuit… Il fait encore nuit dehors mais je me lève déjà.
Je commence tout de suite ma recherche de vans, qui prendra sûrement du temps, en envoyant déjà quelques messages aux vendeurs et en faisant un comparatif de ceux que j’ai déjà en vue. J’appelle Stéphane pour changer le numéro de téléphone de confirmation pour la banque française (il faudra cependant que j’envoie directement un message à mon conseiller pour le faire…).
Le jour commence doucement à se lever sur la ville, je fais de même en m’habillant et en prenant mon petit-déjeuner (des muffins au chocolat !)
Je prends ensuite la route vers le Western Park, à une quinzaine de minutes à pieds de l’auberge où je rencontre Guillaume, un autre PVTiste français arrivé le samedi précédent. On va prendre un chocolat/café au Thirty Nine Cafe, dans leur cour intérieure bien cachée, et très sympa. Il compte monter vers le nord et recherche un travail dans l’informatique… Pas facile !
On se promène ensuite dans le parc avant de se dire au revoir. Je remonte tranquillement vers l’auberge pour mon premier rendez-vous à 13h pour une visite de van.
L’aménagement est très bien mais le van est ancien (1984, c’est le cas de le dire !). Il manque un peu de pèche et il y a un gros impact sur le parebrise. Je ne le conduis pas car on est au centre ville, je n’ai pas encore confiance… Je laisse tombé celui-ci assez rapidement.
Je retourne à l’auberge, le temps d’appeler les parents puis de manger avant de me reposer. Normalement j’ai rendez-vous à 14h pour un deuxième van mais une demi-heure avant, je reçois un message pour me dire qu’il a été vendu. J’en profite pour continuer à me reposer avant de me motiver à sortir.
Je marche vers le nord de la ville, jusqu’à ce que j’atteigne l’eau. Je passe ainsi devant la SkyTower et un Denny’s ! Les souvenirs d’un magnifique petit-déjeuner à Moab, aux États-Unis me reviennent… Il faudra que j’aille y faire un tour un de ces quatre !
C’est très bizarre de se promener tranquillement, sans le stress du temps ou d’un planning, comme on a l‘habitude en voyage, ou même dans notre vie de tous les jours. Aujourd’hui, je peux juste profiter de l’instant, flâner comme je le souhaite. Personne ne m’attend et je n’ai aucune obligation.
Le panorama de la ville s’ouvre devant mes yeux : les buildings d’Auckland et son port. Je hoche la tête, ne croyant pas vraiment ce qu’il y a devant moi. J’ai du mal à réaliser que ma maison est « sous mes pieds », que je suis enfin à Auckland.
Le soleil tape fort ! Et évidemment j’ai oublié ma casquette… Je le saurai pour les prochains jours. Toujours l’avoir avec moi. Parce qu’ici le soleil, ça ne rigole pas. Le trou de la couche d’ozone n’est pas loin et on se prend des coups de soleil bien plus rapidement qu’à la maison. J’ai beau mettre de la crème solaire, je n’y échappe pas !
Les quais sont aménagés et des tas de petits cafés et restaurants se suivent. Des trottinettes électriques sont posées un peu partout, contre un mur ou un pot de fleur. C’est l’équivalent de notre Vélhop ! Elles sont en libre service à travers la ville. Beaucoup de personnes sont en tong et short : de vrais locaux !
Je retrousse chemin vers l’embarcadère du départ du ferry : je demande s’il y a besoin de réserver pour Rangitoto Island pour samedi, au cas où. Finalement je ferai la réservation sur internet. Je fais le tour d’un des piers où les bâtiments ressemblent à l’avant d’un bateau. Au bout, je peux voir la baie et apercevoir le volcan de Rangitoto Island.
En revenant vers le centre, je trouve un petit coin d’ombre pour m’asseoir tranquillement sur un banc et manger quelques cookies (ça creuse de marcher !). Je continue par une petite rue piétonne dans un adorable petit quartier.
Ça grimpe rudement pour rejoindre Albert Park ! Je suis toujours aussi surprise par la différence des arbres qui m’entourent : palmiers et autres sapins qui ne ressemblent pas à ceux de la maison…
Une fontaine à eau au sommet de la montée, ouf ! J’en ai bien besoin. Je fais un peu le tour puis je me pose tranquillement sur un banc, un peu à l’ombre pour me protéger du soleil qui cogne toujours fort. Il est environ 16h et il est encore bien haut dans le ciel ! Je profite de cette pause pour recharger mon téléphone avec ma batterie externe.
Tower Clock se dresse derrière moi, je vais y faire un tour et comprend qu’elle fait partie de l’université d’Auckland. Sans le savoir, me voilà à me promener sur le campus : ils ont de très beaux bâtiments et un parc bien calme.
Je retraverse Albert Park vers le Civic Theater. J’aurais souhaiter continuer et aller vers la SkyTower pour y monter, mais au détour d’un carrefour me voilà fasse à une grande artère et je remarque qu’un gros nuage noir ferme l’horizon. Le risque de la grosse averse et la fatigue accumulée me fait renoncer : direction l’auberge pour me reposer. C’est évidemment sans compter la dernière grosse montée (oui, ce n’est pas plat !) pour rejoindre l’auberge au sommet de Vincent Street.
Le temps de prendre la douche, de transférer les photos, puis je descends dans la cuisine pour faire réchauffer mon plat de macaronis au fromage ! Je discute un peu avec Rémy, un Français diplômé d’un Master, arrivé il y a un mois qui est en école de langue; et avec un couple de Nouvelle-Calédonie qui repartent le lendemain.
La fatigue est grande après cette grosse journée et je me couche peu après 20h, mais pas sans un dernier coup d’oeil à la SkyTower, comme pourrie rappeler que oui : je suis bien à Auckland.