Jour 9 – Jeudi 14 Mars 2019
En ce jeudi 14 mars, je me lève tranquillement après une nuit où je me suis réveillée à de nombreuse reprises… Je ne suis pas pressée ce matin, alors je prends mon temps. Après tout, c’est aussi des vacances !
Depuis que je suis arrivée, le Denny’s du centre ville me fait de l’oeil. Je choisis donc d’y aller ce matin pour un petit déjeuner consistant. Miam, des pancakes et du bacon !
Une fois le petit-déjeuner avalé, je me rends à Auckland Domain en bus, un grand parc à l’ouest de la ville. Je remarque de nombreux jeunes, probablement d’une école, en train de pratiquer un sport. Mais lequel ? On dirait qu’ils apprennent à lancer comme au baseball mais je ne saurais dire ce que c’est vraiment…
Après les avoir observés pendant quelques minutes, je commence une grande promenade à travers le parc, sans vraiment savoir où je vais. Je me réfère à mon téléphone de temps en temps pour voir les chemins possibles et je choisis un peu au hasard. Parfois, c’est tout aussi bien de se perdre ! Je quitte ainsi la grande route pour un petit chemin qui s‘enfonce dans ce qui semble être une forêt tropicale. C’est tout d’un coup très calme et on n’a plus du tout l’impression d’être en ville.
Au fond du parc, il semble qu’une autre école soit de sortie, mais cette fois ce sont des étudiants : probablement de jeunes apprentis géomètres puisqu’ils sont en train de prendre des mesures avec trépied, comme quand il y a des travaux.
Après près de quatre kilomètres sur les différents sentiers du parc, je me dirige vers l’Auckland War Memorial Museum, qui se trouve également dans le parc. Rien que de l’extérieur, c’est déjà un beau bâtiment ! Et l’intérieur ne fera que confirmer cette impression.
Contrairement à ce que laisse entendre son nom, le musée ne parle pas seulement de guerres. Une première partie présente les différentes tribus des îles du Pacifique. Et il y en a un paquet ! Finalement, je ne pensais pas qu’il y avait autant d’îles habitées dans l’Océan Pacifique. Il n’est pas si vide que ça en réalité !
On y trouve ainsi de nombreux matériaux, parures, outils, objects de décoration… Plus loin, il y a même deux bâtiments maori entiers, dont Hotunui meeting house, pour lequel il faut enlever ses chaussures si on souhaite y entrer.
Une autre partie du musée est consacré à l’origine de la Nouvelle-Zélande : son histoire mais aussi le côté scientifique, avec principalement les êtres vivants et les plantes qui y existent; ainsi que la création des îles par les différentes éruptions volcaniques. Une grosse partie se concentre d’ailleurs sur les volcans et on peut même entrer dans la reconstitution d’une maison pour vivre une expérience interactive : ce qu’on ressentirait si le volcan Rangitoto, près d’Auckland, venait à entrer en éruption et causer ainsi un tremblement de terre et une nuée de cendre.
Enfin le troisième étage est lui consacré aux différentes guerres, et comprend même un centre de recherche et une bibliothèque. Les guerres abordées sont notamment celles de la Nouvelle-Zélande des années 1840 et 1860; et les deux guerres mondiales. Deux parties distinctes de l’étage sont en fait des mémoriaux, où les murs sont recouverts de plaques de marbres avec inscrits dessus les noms des soldats décédés. Celui de la Seconde Guerre Mondiale est frappant : en me retournant, je remarque des plaques de marbre blanc, avec comme inscription : « Let these panels never be filled » (que ces panneaux ne soient jamais remplis). Autant dire que c’est une vision poignante.
Le musée est magnifique et très fourni autant en objets d’époque parfois très rares, que de reconstitutions. Il y a même deux avions (le Spitfire, avion britannique et le Zero, avion japonais utilisé dans les missions kamikaze).
Il y a de quoi rester facilement plusieurs heures dans cet immense bâtiment. Pour ma part, je ressors vers 16h, après trois heures de visite !
En cette fin d’après-midi, je ne rentre pas tout de suite. Direction le Mount Eden (ou Maungawhau), que j’avais laissé tombé le week-end dernier.
Une petite randonnée nous fait grimper (encore et toujours ici !) pour arriver jusqu’au sommet, qui culmine à 196 mètres d’altitude. L’accès aux véhicules a été interdit en 2016, en raison du trop grand nombre de touristes.
En haut, on peut ainsi admirer le cratère (car c’est bien un ancien volcan) de 50 mètres de profondeur; ainsi qu’une magnifique vue sur Auckland , magnifiée par le soleil de fin d’après-midi, qui pointe de temps à autre le bout de son nez, avant de se cacher à nouveau derrière quelques nuages.
Retour en bus à l’auberge, avec un chauffeur on ne peut plus brusque ! Je ne suis jamais malade en voiture (je peux même dormir ou lire lorsqu’on conduit de manière sportive…) mais alors là, j’avais l’impression que j’allais vomir !