Jour 7 – Mardi 12 Mars 2019
La recherche d’un van n’est pas chose facile ! Je m’y suis mise dès le lendemain de mon arrivée et près d’une semaine plus tard, mon choix n’est toujours pas fait. Entre la recherche sur internet, les contacts avec les propriétaires puis les visites à proprement parlé, cela prend un temps fou !
Qui plus est, j’arrive à une période où il y a plus de vendeurs que d’acheteurs : c’est un bon point pour moi puisque cela me permet d’avoir un grand choix de vans et des prix moins élevés. Mais il y a peut-être trop de choix justement…
Ce matin 12 mars, j’ai rendez-vous au nord d’Auckland pour revoir un Nissan Caravan de 2005 que j’avais vu le samedi précédent mais que je n’avais pas pu tester. Le couple de Britanniques est très sympathique et on discute très bien le temps que je le teste. Il parait léger, maniable et efficace. Il me plait bien !
Mais j’attends encore, car cette après-midi est remplie. Rendez-vous dans le quartier de Ponsonby (un choix, afin d’être en dehors du centre ville) pour trois autres visites de van :
14h30 – Nissan Caravan de 2004
15h30 – Nissan Vanette 2002
17h30 – Mitsubishi 1990
Les propriétaires sont bizarrement tous français ! Je laisse très vite tomber le deuxième, dont l’aménagent n’est pas pratique du tout. Le premier cela dit, se rapproche grandement de celui de ce matin et le dernier me fait remettre en question mon hésitation sur le choix d’un manuel : finalement, ce n’est pas si compliqué de la main gauche.
Après cette-après midi bien chargée, je retourne au centre d’Auckland et une envie de pizza se fait sentir ! Je m’arrête au Pizza Hut sur Hobson Street pour un repas au prix imbattable : 5$ la pizza, soit 3€ ! J’aurai même du mal à la finir…
Après un détour au Warehouse du centre ville pour acheter des gâteaux pour le petit-déjeuner, je rentre à l’auberge et fait un débriefing avec le frangin et le papa à propos des vans; avant de prendre la décision de faire une offre pour celui des Anglais.
Malheureusement, une autre personne est intéressée et à force de nous tenir informer (l’autre potentiel acheteur et moi), cela se transforme en une vente aux enchères. Estimant que j’avais fait une offre au prix qu’il demandait, je laisse tomber quand cela continue de grimper; en leur expliquant clairement mon point de vue.
Méa culpa de leur part et ils souhaitent me le laisser mais je ne prends plus la décision ce soir, trop fatiguée et déçue de la manière dont ils ont géré la vente. La nuit porte conseil…
Jour 8 – Mercredi 13 Mars 2019
Après la mauvaise expérience de la veille au soir, la nuit n’a pas été très réparatrice. Mais au petit matin, je décide de laisser tomber le Caravan 2005 et de continuer mes recherches, en demandant au couple de Français de revoir le Caravan de 2004, notamment pour leur aménagement.
En attendant deux rendez-vous de l’après-midi, je fait de la lessive (eh oui, ce n’est pas que des vacances…).
Le premier rendez-vous de 13h est un Mitsubishi détenu par un Allemand. Niveau aménagement, il est simple mais efficace. Cela dit, il manque glacière et deuxième batterie… Mais le modèle me plait bien : léger et maniable. Encore une fois, le côté manuel ne me dérange plus.
Je dois attendre 14h30 pour revoir celui des Français (surnommé « Josiane la vache » pour sa déco aux taches noires sur carrosserie blanche) et entre temps, je commence à m’assoupir. Il n’y a pas à dire, ces dernières journées étaient chargées et la recherche d’un van est épuisante ! Surtout que demain, je suis à la rue… Car ma réservation à l’auberge, finit demain.Je décide donc de leur demander s‘il est possible de rester deux nuits supplémentaires : un autre van doit arriver à Auckland vendredi soir ou samedi. Qui sait, ce sera peut-être le bon ?
Je retrouve les deux Français, avec qui je jette un oeil sur l’aménagement, qui finalement n’est pas si mal, puis on discute plus longuement de choses et d’autres pour une rencontre fort sympathique.
De retour à l’auberge, cette fois je m’endors pour de bon pour une sieste de deux heures. Il n’y a pas à dire : la fatigue se fait réellement ressentir, celle du décalage horaire (et donc des réveils très matinaux), des recherches, des démarches mais aussi de la ville en elle-même. Car après une semaine ici, j’ai hâte de pouvoir quitter Auckland et découvrir enfin la Nouvelle-Zélande !